Journée du 20 novembre 2013

Les photos des travaux d'enfants et leur diplôme.

Comme chaque année, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, l’association Enfance Majuscule a organisé, lundi 18 novembre, une conférence débat dans l’amphithéâtre de la Faculté de l’Education (IUFM).

Cette année l’invitée était Céline RAPHAEL, médecin de la douleur et des soins palliatifs, docteur es sciences et chercheur de l’INSERM, auteure de « La Démesure – Soumise à la violence d’un père» éditions Max Milo, (postface du pédopsychiatre Daniel Rousseau).
A travers le témoignage de son histoire vécue, elle a mis l’accent sur la difficulté pour un enfant victime de maltraitance de pouvoir parler de ce qu’il subit. Elle a aussi mis en exergue le manque de formation, dans la détection des signes de maltraitance, des professionnels qui croisent la vie d’un enfant. Au cours des échanges avec le nombreux public présent elle a répondu sans ambages aux questions, souvent très personnelles, avec le naturel et la simplicité qui la caractérisent.

Céline Raphaël au cours de la conférence et Eric Agusti, Président d’Enfance Majuscule Perpignan
Céline Raphaël au cours de la conférence et Eric Agusti, Président d’Enfance Majuscule Perpignan

Elle nous a aussi annoncé qu’elle a mis son histoire au service de cette cause qu’est la lutte contre la maltraitance faite aux enfants. A cette fin, avec une délégation composée entre autre de Madame Valérie Trierweiler, Mme Anne Tursz, pédiatre et épidémiologiste, directrice de recherche à l’INSERM, M. André Valini, sénateur de l’Isère, elle rencontrera prochainement Monsieur Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, à Matignon, pour plaider pour que la lutte contre la maltraitance des enfants soit déclarée « grande cause nationale 2014 ».
Elle a aussi dédicacé son livre avec toute la générosité dont elle fait preuve.

Le lendemain, dans le même lieu, ce sont les enfants dont les œuvres ont été exposées dans le hall de l’IUFM et au centre de document pédagogique de l'IRTS (espace Percier), qui se sont exprimés. Avec leurs mots, leur sensibilité, ils ont décliné les différentes formes de maltraitance et les lacunes qu’ils constatent pour y faire face.
Parfois drôles mais toujours touchants, ils ont donné une leçon de citoyenneté aux personnes présentes.
Chaque établissement ou service qui a participé aux travaux (écoles, centres de loisirs, établissement spécialisé, réseau d’assistantes maternelles) a été récompensé par des lots et un diplôme (lien vers le fichier PDF des œuvres et diplômes). L’originalité et la créativité des œuvres sont remarquables.

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